Vers une médecine plus intégrative… ?

J’ai eu la chance récemment de me former à l’impact de la médecine intégrative en cancérologie. J’ai suivi cette formation au sein de l’Institut Rafaël, acteur majeur et référence en la matière.

Depuis que j’ai entamé mon virage professionnel et que je me suis tournée vers le soin, je tente de contribuer à mon humble niveau à une médecine plus intégrative. Je n’ai jamais abordé cette thématique ici, parce que c’est un sujet plus « théorique ». C’est aussi un point de vue plus personnel, mais c’est un sujet dont j’ai envie de parler pour sensibiliser à cette approche et encourager chacun à prendre soin de sa santé (ça je le fais souvent 😉), et à en rester le principal acteur quelles que soient les épreuves de la vie.

Tout d’abord, comment définir la médecine intégrative ?

C’est la combinaison des traitements conventionnels et de médecines complémentaires.

Concrètement, cette approche consiste à remettre le patient au cœur des parcours de soins ; à prendre en charge un patient, et non une pathologie, prendre en compte son projet de vie, ses angoisses, ses craintes, … et proposer les bons traitements, mais aussi les bons soins ! La médecine intégrative est une approche qui respecte aussi l’unicité de chaque patient grâce à des parcours personnalisés. Le patient se sent ainsi respecté, accueilli, dans une relation d’égal à égal et en confiance.

Cela nécessite de la communication et de la coordination entre médecins et praticiens. Le diagnostic et le traitement médical sont bien entendu au cœur de ce processus, mais pour améliorer la prise en charge globale du patient, le parcours de soins est enrichi de pratiques complémentaires, et elles sont nombreuses à pouvoir apporter des résultats positifs.

Un patient anxieux, présentant des troubles du sommeil, peut se voir proposer de la sophrologie par exemple ; l’activité physique adaptée est recommandée dans presque toutes les situations pour garder le corps en mouvement (ce qui produit un tas de sensations positives ! Se sentir vivant, produire des hormones de bien-être, réduire le stress, se vider la tête…). Les massages, pour détendre le corps, le libérer de ses tensions et reprendre confiance en soi sont aussi des soins complémentaires intéressants…

Et la liste des pratiques complémentaires est encore longue : yoga, méditation, art-thérapie, naturopathie, diététique, hypnose, acupuncture, réflexologie… et leur indication pertinente, c’est-à-dire adaptée, personnalisée et coordonnée, fructueuse.

L’intégration, le cumul, la coordination de ces différentes pratiques permettent une amélioration de l’état du patient.

Les résultats au sein de l’Institut Rafaël montrent bien l’efficacité de la médecine intégrative : chaque parcours de soins et chaque soin au sein du parcours est évalué à plusieurs reprises pendant le parcours, par le patient et par les médecins et praticiens. Les évaluations permettent d’adapter le parcours et les soins proposés, et elles créent aussi une « littérature scientifique » sur la médecine intégrative et ses bienfaits preuves à l’appui.

De quoi alimenter de futures initiatives vers une médecine plus intégrative…

Dites-moi en commentaire ce que vous pensez de la médecine intégrative, si vous en avez déjà fait l’expérience et ce que cela vous a apporté. Partagez vos points de vue et vos expériences sur le sujet 😉

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